Jean-Jacques Pillot est né en 1808 à Vaux-Lavalette en Charente et est mort à la prison de Melun en 1877.
Ecrivain et homme politique communiste, il participe activement à la Commune de Paris de 1871. Elu au Conseil de la Commune, il est arrêté par les Versaillais. Accusé d'avoir participé à l'incendie du Palais des Tuileries, il est condamné à la réclusion à perpétuité.
Petit rappel historique :
A la fin du XIXème siècle, la Révolution industrielle voit le triomphe de la bourgeoisie et la naissance de la classe ouvrière. Celle-ci travaille durement et vit misérablement. Alors que la bourgeoisie dirige les sociétés capitalistes, des intellectuels et des ouvriers élaborent des doctrines socialistes pour réformer voire détruire le capitalisme.
En 1870, Napoléon III déclare la guerre à la Prusse. Mais l'empereur est fait prisonnier à la bataille de Sedan. A Paris, les Républicains proclament la IIIème République. Paradoxalement, aux élections législatives qui s'en suivent, une majorité de Français votent pour des députés royalistes. Le nouveau gouvernement et l'Assemblée nationale sont majoritairement royalistes alors que beaucoup de Parisiens sont républicains.
En mars 1871, le gouvernement négocie la paix avec les Prussiens qui assiègent Paris. Il veut prendre les canons des Parisiens que ceux-ci avaient achetés pour se défendre des Prussiens. Le peuple parisien refuse et s'insurge. Le gouvernement s'enfuit à Versailles. Les Parisiens élisent un gouvernement révolutionnaire, la Commune de Paris.
Ses dirigeants tels Louise Michel sont proches de la classe ouvrière et adhèrent aux idées socialistes. L'armée française dont les soldats sont surnommés les Versaillais prend d'assaut la capitale défendue par les Communards. En mai, la Commune est anéantie par les Versaillais. Environ 25 000 Parisiens sont tués et des milliers d'autres déportés en Nouvelle-Calédonie.
Puis la paix est signée avec la Prusse. La France vaincue cède l'Alsace et la Moselle.
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